Qu’est-ce donc que cette auto ?
- 6 janvier 2018
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- Posted by Etienne Tinant
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Ottorino Bianco a fondé en 1974 à Sao Paulo au Brésil, la société Toni Bianco Compétition. Il avait aussi un atelier à Diadema.
Au début, il travaillait surtout sur des voitures pour le circuit mais eu l’idée de créer sa propre auto.
En 1976, il présente sa première automobile à une foire commerciale. Le nom de la marque était Bianco. Il décide de construire une petite série suite au succès sur le salon. 180 autos sont vendues en 1976.
En 1981, le nom de sa société a changé et est devenu Tarpan Indústria et Comércio de Fiberglass.
La production a pris fin en 1983, avec un total d’environ 20 véhicules produits par mois, le total aprocherait 1800/2000 voitures entre 76 et 83.
Le premier modèle était la Bianco S.
Comme souvent aux USA, Tony a utilisé une plate-forme VW pour ses autos, la Brasília très diffusée au Brésil dans ce cas-ci. La coque d’un coupé 2 places est en fibre. Le véhicule n’a que 116 cm de hauteur. Le moteur de la BIANCO S était le classique VW boxer 4 cylindres 1600 cc. Monté avec un double carburateur, il était donné pour une puissance de 65 ch.
En 1978 a suivi le Bianco SS légèrement modifiée.
La Tarpan TS présentée en 1981 sera la dernière construction originale de Tony Bianco. Elle avait un autre châssis et un moteur de VW Passat 1600 cc, 96 ch. Quelques cabriolets ont aussi été construit.
Quel intérêt a une auto comme celle-là ?
Tout d’abord, l’exclusivité. Avec quelques centaines d’exemplaires construits, on se retrouve seul au monde. Attroupement assuré.
La ligne est aussi très originale évidemment d’inspiration italienne.
Son poids très contenu permet comme dans une Fiberfab d’avoir des accélérations franches et une conduite intéressante ‘sur le couple’.
La passer en V8 est aussi une alternative, voire en Flat 6 (Corvair ou Porsche) mais çà dénature l’esprit original.
Trouver une Bianco S ?
C’est possible, et ce n’est pas trop coûteux.
Rare, exclusive, jolie, facile à entretenir et bon marché: que demandez de plus ?
MArcelo Camargo nous présente ici sa BIANCO S rénovée et ‘upgradée’ en V8: