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GRAND PRIX HISTORIQUE DE MONACO 2016:

Monaco accueille tous les 2 ans le Grand Prix historique. A cette occasion, des dizaines d’autos anciennes se succèdent sur la même piste, sur le même circuit que les F1 moderne auxquelles elles laisseront la place 15 jours plus tard.

Monaco c’est d’abord un endroit très particulier.  Un peu perturbant. Tout  est ‘l’un sur l’autre’ en terme de construction puisque cette principauté est très petite.

A peu près 2 km sur 1. Perturbant ?  A beaucoup de points de vue ? Les contrastes sont énormes et saisissants.

Quelques exemples ?

Tout est d’une propreté clinique, les agents communaux sont partout, l’organisation est parfaite mais le bruit est insupportable sans bouchons. Pauvre habitants. Je comprends vite pourquoi les non intéressés par le monde automobiles prennent leurs congés à ce moment-là.

Les prix des hôtels, des taxis (presque exclusivement des limousines) sont très chers mais le train pour nous ramener à l’hôtel à 7 km coûtait 1.80 € .

La vie est trépidante dans la principauté mais quelques kilomètres dans l’arrière pays montrent des villages de 400 ans intactes et fabuleux.

Les buildings sont partout mais la vue ‘d’en haut’ sur la côte est à couper le souffle.

Toutes des raisons de visiter ce coin assez exceptionnel.

Et le fric ? Il est partout, partout. Mais assez discret saut au niveau charroi sur les routes.

Bon et ce grand prix historique alors ?

C’est simple. Il n’y a rien de mieux au monde comme cocktail. Rien.

Un accès très facile en transport en commun, le train vous déposant sur le circuit. Un tracé en ville tortueux, difficile. Les plus belles autos du monde (Racing s’entend). Des pilotes talentueux et très rapides (1’35 » pour les meilleurs). Une organisation sans failles: pas de files, des panneaux clairs partout. Des tribunes avec des vues fantastiques. Le tout pour 40 € le WE. Accès aux paddocks compris.

Qui roule à Monaco. Des excellents pilotes. On n’a pas beaucoup droit à l’erreur.

Il y a 7 séries regroupant des autos proches en terme d’age et de technique. C’est génial. Ça permet d’observer les évolutions techniques en terme de moteur, reprises, suspensions, pneus.

La série G par exemple reprend les F1 de 1973 à 1976 comptait 44 autos ! No comments.

Nous avions choisi la tribune Sainte Dévote. Spectacle assuré.

Place aux images.

La vue du palais présidentiel qui domine la Principauté.

Un spectateur ou un pilote qui prend sa douche à l’hôtel ?

Au dessus de la tribune, si on se retourne, on voit ceci.

VISITE DES PADDOCKS:

Pas la peine de dire qu’un amateur peut y passer la journée…

Formules Juniors Maserati 300 S, Mallock, Mc Laren Matra, Gordini (bravo Marc), Lotus, Scarab et Aston DB 3. Chaque auto mériterait qu’on s’ y arrête ?

La 28 ?

MASERATI 250 F. C’est la voiture qui a gagné le GP sur le même circuit 60 ans auparavant aux mains de Stirling Moss. L’année suivante une autre 250 F gagnait avec Fangio au volant…

La 76 ?

DB3 usine produite à 10 exemplaires entre 1951 et 1953. Elle a roulé aux Mans , aux 12 h de Sebring, aux Milles Miglia et a remporté les 9 h de Goodwood.

La 41 ?

C’est la STANGUELLINI pilotée par Stuart ROACH   (auto de Tom De Gres). Châssis tubulaire, moteur avant et freins à tambour. Elle est représentative de la Formule Junior

EN COURSE:

Nous sommes donc à Sainte Dévote.

Voici le plan du circuit ainsi que les détails par zone pour se faire une idée des vitesses atteintes. Les boites de vitesse souffrent le martyr. On n’est pas dans la démo ici…

La Jaguar C de Hans Martin a loupé son virage et se retrouve par miracle nez avant vers le dégagement.  LA DB 3 S de Wolfgang arrive derrière plein gaz et passe à l’extérieur. Ça va très vite et le pilote a réagi au 1/100 de seconde…On a frôlé un gros incident.

Ian SIMMONDS au volant d’une SHADOW DN5 ( ex Tom Pryce 1976) a raté son virage et se retrouve perpendiculairement à la piste, la meute des autres Cosworth arrivant derrière lui. Instant d’hésitation parmi les commissaires car il essaie de repartir. Mais c’est trop étroit et le moteur cale. Les commissaires entrent en action.  Je ne connais pas Ian mais je pense qu’il a  dû tout de même avoir un peu peur en levant les bras pour avertir les autres pilotes…

Encore une Shadow ! Elle arrive trop vite, tape le mur de pneus.

La LOTUS 72D de John INGLESSIS (Ex Jacky Ickx) arrive derrière plein pôt et réussit à l’éviter.

Les commissaires sortent, et la voiture est sortie grâce à la grue en faction. Il a fallu aussi aller rechercher les morceaux. Bravo aux commissaires.

CONCLUSIONS:

Un temps merveilleux, un circuit et des autos magnifiques, une région à découvrir.

Rendez vous en 2018.

Pour ceux que çà intéresse et qui veulent budgéter un mini trip comme celui-là:

L’entrée (15 € le samedi, 30 le dimanche, enfants gratuits)

Avion, 2 personnes, Bruxelles/Nice: 160 € A/R

Nice/ Monaco: train (12 €), auto de location, 40 €/jour

Hotel en dehors de la Principauté, 3 nuits, entre 60 et 300€ la nuit

A ne pas se refuser et à ne pas consommer avec modération

Bon dimanche à tous,

Etienne

PS

Ceux qui souhaite une ou des photos. N’hésitez pas, je partage et j’en ai fait 300.