EPOCA PADOVA 2017: un excellent cru

Un excellent salon ou les plus exigeants trouveront presque toujours ce qu'ils recherchent
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PADOVA en automne est vraiment une destination extra.
D’abord, c’est très facile d’accès avec les aéroports de Treviso ou de Venise à 35 minutes.
C’est aussi une région superbe ou rien n’est à jeter: paysages, vins, poissons, soleil et cette lumière magnifique surtout le matin et le soir.

Le salon s’étale sur 4 jours. Il est très bien équilibré entre les clubs, les marchands, les pièces et surtout les particuliers qui viennent vendre leurs autos souvent à l’extérieur.
Bien sur, il s’adresse avant tout aux amateurs d’italiennes. Les anglaises sont peu nonbreuses. Mais au détour d’une allée, on trouvera tout de même son bonheur parmi les grandes classiques XK, 911 ou autres TR.

Je mettrai ce compte rendu sous le signe d’une seule marque ALFA ROMEO. Bien sur, je pourrais reparler des GT rares, classiques et chères mais elles étaient moins nombreuses cette annnée. Point de défilé de Countach…
Je n’étais pas un Alfiste convaincu et j’ai toujours un peu de mal bercé ou subjectivement influencé par mes lectures mensuelles des 30 dernières années ? Sans doute.
Et pourtant, elles ont maintenant à peu près tout ce que recherche un amateur un peu éclairé.
Vous cherchez la berline sportive que votre papa regardait mais ne pouvait ou n’osait pas s’offrir ?
Un cabriolet pour promener madame le dimanche ou jouer dans les virolos en allant chercher le pain ?
Une sportive mythique avec un moteur directement issu de la F1 ?
Une rareté signée ZAGATO qui va constituer un placement formidable ?
Un coupé très sportif à moins de 5000 € ?
Chez Alfa, on peut avoir tout çà.
Les freins maintenant: les pièces, la rouille, la fiabilité ?
La rouille se répare et un bon ‘vieux’ carrossier refait à peu près tout sur une auto. Les techniques de découpe/soudure/ protection ont tellement évoluée que rien n’arrête plus un bon ouvrier.
Pour les pièces, c’est un peu plus compliqué. ALFA n’a pas encore pris la mesure et son département classique n’est pas au niveau mais çà ne saurait tarder.
Question fiabilité, il faudra accepter de bricoler ou peu et surtout de chouchouter ces superbes moteurs en les laissant bien chauffer 10 bonnes minutes au démarrage.
Pour le reste, beaucoup de bonheur en perspective: le son, le confort, les reprises, ….

Les prix sont en hausse, certains modèles venant de très bas, on ne les voit pas vraiment redescendre un jour.
C’est donc le bon moment pour acheter un Spyder, une Alfetta coupé ou berline, une GTV. Pour une Junior ou une Zagato c’est déjà trop tard (35 à 90 000€)

Place aux images.

ALFETTA 1978 existe avec le 1.6, le 1.8 ou le 2.0. Celle-ci est une 1.8 en excellent état et peu kilométré.
Priviliez les premières séries à pare choques chromés et ne vous focalisez pas sur la 2.0 ou la 2.5 (pare chocs plastic), les 1.6 et 1.8 sont géniales
Celle-ci était affichée 24 000 €. Et oui, c’est cher. On vient de 14/15 l’année passée.
Sa nouvelle peinture lui donne élégance et classe

SPYDER: 2 litres série IV: de toutes les couleurs, en carbu ou en injection. En parfait état.
Compter un petit 15 000 € pour beaucoup de plaisir


Coupé Twin spark 90 000 kms, vraiment désirable à 4000 €:

A l’année prochaine Padova
Etienne

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